Cette semaine, découvrez Le bal des folles, un premier roman qui a enthousiasmé la critique et l'un de nos coups de cœur de la rentrée.
« L’une des plus belles et fortes surprises de la rentrée »
Chaque année, à la mi-carême, se tient un très étrange Bal des Folles. Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Réparti sur deux salles – d’un côté les idiotes et les épileptiques ; de l’autre les hystériques, les folles et les maniaques – ce bal est en réalité l’une des dernières expérimentations de Charcot, désireux de faire des malades de la Salpêtrière des femmes comme les autres. Parmi elles, Eugénie, Louise et Geneviève, dont Victoria Mas retrace le parcours heurté.
« Les folles les fascinent et leur font horreur »
Lorsque l’on était une jeune femme, il était dangereux, malavisé, d’afficher une indépendance d’esprit. L’émancipée, la « déviante », était sanctionnée sans procès puis se retrouvait rapidement internée. Et chaque année, il était possible de se mêler à ces femmes enfermées. Le Tout-Paris venait alors frissonner et attendre de vaines crises d’hystérie le temps d’un bal...
Un roman émouvant qui dénonce avec efficacité la condition de la femme au XIXe siècle.
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