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Ebook de la semaine : Un mariage anglais

Cette semaine, découvrez Un mariage anglais, le roman incontournable de l'été.

Cette semaine, découvrez Un mariage anglais, le roman incontournable de l'été.

Une vie à l'étroit

             

Ingrid a 20 ans et des projets plein la tête quand elle rencontre Gil Coleman, professeur de littérature à l’université. Faisant fi de son âge et de sa réputation de don Juan, elle l’épouse et s’installe dans sa maison en bord de mer. Quinze ans et deux enfants plus tard, Ingrid doit faire face aux absences répétées de Gil, devenu écrivain à succès. Un soir, elle décide d’écrire ce qu’elle n’arrive plus à lui dire, puis cache sa lettre dans un livre. Ainsi commence une correspondance à sens unique où elle dévoile la vérité sur leur mariage, jusqu’à cette dernière lettre rédigée quelques heures à peine avant qu’elle ne disparaisse sans laisser de trace.

Au fil des pages, le suspense reste entier, la vérité résiste. Qu’est-il arrivé à Ingrid ? A-t-elle vraiment abandonné ses filles, lassée d’une vie qui n’était pas faite pour elle ? Qui est cette femme que Gil a cru voir sur la plage et qui fait renaître l’espoir dans le cœur de Flora, la plus jeune de ses filles ?

 

L’un des plus jolis romans de l’année

            

« Pourtant ça ne s’est pas passé comme ça dans cette famille, n’est-ce pas ? »

Tout commence par une lettre échappée d’un livre d’occasion. Et par une giboulée de poissons sur une route longeant la côte d’une presqu’île du sud de l’Angleterre… Le décor est planté. Deux sœurs se retrouvent au chevet de leur père mourant : Flora la rebelle et Nan la mal-aimée, si différentes mais toutes deux orphelines d’une enfance qu’elles n’ont pas vraiment vécue. Alors que se joue une sorte de huis clos au cœur du « pavillon de nage » où chacune essaie de (re)trouver sa place, la voix de la mère disparue s’impose peu à peu à travers les lettres qu’elle a écrites, puis cachées, à son mari trop fantasque.

Dès les premières lettres, on comprend que l’ambiance insouciante qui règne au pavillon de nage est déjà chargée des drames familiaux à venir. L’alternance des voix, entre passé et présent, imprime son rythme au roman. Une construction habile qui dévoile progressivement la vérité d’Ingrid, celle d’une femme absente à sa propre existence, prisonnière d’une vie qui passe sans elle. Le pavillon de nage représente, « incarne » presque, à la fois la liberté et l’enfermement dans une vie étouffée, au sens propre, par les livres qui envahissent tout l’espace, jusqu’à ensevelir ceux qui s’y aventurent.

Ingrid, qui n’aimait rien tant que nager au lever du soleil, aura eu beau emprisonner ses lettres entre les pages de livres que personne n’a encore ouverts, elle laisse une empreinte indélébile dans le cœur du lecteur ému par son histoire. Claire Fuller signe l’un des plus jolis romans de l’année.

 

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Ebook de la semaine : La Vie rêvée de Virginia Fly

<p>Cette semaine, (re)découvrez <i>La Vie rêvée de Virginia Fly</

Cette semaine, (re)découvrez La Vie rêvée de Virginia Fly, roman tendre et un peu cruel signé Angela Huth.

Amères rêveries

             

Souvent, debout face à ses élèves ou allongée sur son lit, Virginia Fly a la vision merveilleuse d’une main d’homme caressant son corps, déclenchant un frisson le long de son épine dorsale. Que ferait-elle si un inconnu apparaissait à la fenêtre, pénétrait dans la pièce et la séduisait ? Car à trente et un ans, Virginia, toujours vierge, vit sagement chez ses parents, dans la banlieue de Londres. Il y a bien son ami Hans, un professeur mélomane, mais ce n’est pas lui qui assouvira ses fantasmes. Non, celui qu’elle attend, c’est Charlie, son correspondant américain, dont la visite s’annonce enfin après douze années d’échanges épistolaires. Seulement cette arrivée coïncide aussi avec la diffusion d’un reportage télévisé sur Virginia, qui se prend à rêver que, parmi les opportunités tout à coup florissantes, il en est une qui saura combler ses attentes.

La Vie rêvée de Virginia Fly est un roman finement observé, à la fois tendre, un peu cruel et d’un humour malicieux. Écrit en 1972, il est étonnant de modernité.

 

Les rêves sont-ils solubles dans la vie ?

            

« Tout ira très bien, vous verrez. C’est la terreur du grand saut, j’imagine, après ces année passées à attendre. Vous savez ce que c’est, le réel. Il détruit toujours nos illusions avec une extrême cruauté. Une cruauté dévastatrice. […] Mais c’est pour ça qu’on est là. C’est notre fonction : vivre avec le réel et enterrer nos rêves, si longtemps qu’on les ait entretenus… »

« Qu’avons-nous fait de nos rêves ? » C’est en quelque sorte la question que nous pose Angela Huth avec ce roman qui nous amuse – souvent – et qui au bout du compte nous émeut. Virginia Fly n’est pas une fille sympathique, mais elle fait preuve d’un tel recul sur les situations cocasses et pathétiques auxquelles elle fait face – les attentes déçues, les espoirs évanouis – qu’on ne peut se retenir d’en sourire. Avec ce « je-ne-sais-quoi » de british, un flegme tout britannique, Virginia avance vers son destin.

À ses côtés, une galerie de personnages un peu gauches, mais terriblement attachants, au premier rang desquels ses parents. La mère surtout retient l’attention. Dépassée par les événements, d’un empressement qui frise parfois l’hystérie, elle est tout à la fois exaspérante, décalée, drôle à ses dépens.

Ce n’est pas tant la médiocrité que des rêves peut-être un peu trop grands pour eux qui empêchent les protagonistes de cette histoire, dont on ne sait finalement pas si elle se termine bien. Tous ont en commun un passé pas toujours léger à porter, une condition dont il est difficile de s’extraire. Au final, cette « vie rêvée » est une chronique douce-amère qui nous donne furieusement envie de ne pas se résigner.

 

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Ebook de la semaine : Quand le destin s’emmêle, de Anna Jansson

Cette semaine, régalez-vous avec la comédie romantique de l’année, sign&e

Cette semaine, régalez-vous avec la comédie romantique de l’année, signée Anna Jansson. Idéal pour bien commencer le mois de mai !

Amour, coiffure et fantaisie

  

Angelika tient un salon de coiffure à Visby, ville pittoresque de l’île de Gotland, au large de Stockholm. Généreuse et pleine d’humour, elle est une amoureuse de la vie. La coiffure, pour elle, est bien plus qu’un métier, c’est une vocation. Son ambition est de rendre les gens heureux. Et pour cela, elle n’hésite pas à se faire entremetteuse. Dans sa boutique, il n’y a que deux fauteuils : un pour le client… et un autre laissé libre pour l’âme sœur que chacun espère.

Angelika, quant à elle, vit seule depuis sept ans, maintenant. N’est-il pas temps qu’elle rencontre à nouveau quelqu’un ? Un soir, elle croise le regard d’un homme mystérieux qui dégage un charme fou et qu’elle va surnommer Arsène Lupin…     

                  

Un pari réussi

  

Ancienne infirmière, Anna Jansson est aujourd’hui auteure de romans policiers à succès. Véritable institution littéraire en Suède, elle a également publié de nombreux essais et livres pour enfants. Quand le destin s’emmêle est sa première comédie romantique. Un coup d’essai réussi, à la bonne humeur communicative. Un roman léger dans la tradition des « feel good books », à savourer sans attendre !

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